Astuces d’organisation au quotidien

Astuces d’organisation au quotidien

Temps de lecture estimé : 23 minutes

Les articles de ce thème « Développer votre état d’esprit entrepreneurial », vous permettent de vous inspirer pour développer votre mindset entrepreneur.


Dans cet article, je vous partage différentes astuces d’organisation, pratiques et faciles à mettre en œuvre, qui ne nécessitent pas l’installation de logiciel spécifique, pour vous permettre d’adapter l’organisation de votre activité d’entrepreneur.

Cet article est introductif aux suivants qui décryptent des outils organisationnels en toute objectivité, pour vous permettre de vous les approprier.


Je regroupe dans le terme d’organisation d’activité, tout ce qui permet de structurer, standardiser, coordonner et planifier votre travail. Tout ce qui vous permet d’y voir plus clair, d’être plus efficace, plus productif dans votre activité.

Au travers de ces articles, je ne cherche pas à vous faire faire la course à une productivité massive dans l’absolu. Je vous distille des conseils, que vous pourrez picorer, selon vos besoins, vos envies du moment, mais aussi selon votre personnalité, votre façon de penser, votre mode de vie, etc. Il ne s’agit pas de vouloir tout appliquer, mais bien de trouver sa propre organisation, adaptée à son activité, et à soi. En fonction de ce que vous allez trouver de-ci de-là, vous pourrez vous créer votre propre méthode, issue d’un mélange de plusieurs tips.

L’idée n’est pas d’être le plus productif possible, mais de trouver votre productivité, dans un rythme qui vous convienne, par ce mélange de plusieurs méthodes, que vous allez vous approprier. Oui parce qu’on peut utiliser des mêmes méthodes, et pour autant s’en servir différemment. Pour votre bien-être mental, et celui de votre entourage, aussi bien professionnel que personnel, ayez bien en tête, qu’il ne s’agit pas d’une course perpétuelle vers plus de productivité. Mais peut-être plus, une perpétuelle adaptation à l’évolution de votre activité, et de votre personnalité. Retenez également qu’en termes d’organisation d’activité, il n’y a pas de point final, de drapeau d’arrivée. C’est un travail continu. Et vous êtes déjà productifs. Vous avez déjà produit des résultats, quels qu’ils soient, dans le cadre de votre activité. Vous arrive-t-il de regarder de temps en temps en arrière, pour voir tout ce que vous avez accompli ? Parce que, même si vous voulez en faire plus, sachez reconnaitre ce que vous avez déjà accompli. De temps en temps, ça fait du bien.

Après cette introduction déculpabilisante, je voulais vous en dire plus sur les articles qui suivront sur cette thématique. Pour rappel, ce billet de blog signe le début d’une longue lignée de présentation de méthodes, pour vous aider à mieux vous organiser dans votre activité. L’objectif de ces articles qui suivront, sera de vous faire comprendre la philosophie de la méthode présentée, son objectif, etc. Avant que vous l’appliquiez à votre situation, selon vos besoins, vos préférences, etc. Retenez qu’il n’y a pas de méthode miracle dans l’absolu. Certains vous permettront de vous ôter de belles épines du pied. Mais il n’y en aura pas qui feront la cuisine, le ménage et le café.

Un peu à l’image du journal de débat, Le Drenche, les méthodes organisationnelles qui suivront vous seront présentés, en toute objectivité. En vous présentant aussi bien les avantages que les inconvénients, les contraintes, les prérequis… Je pars de l’idée que si quelque chose a fonctionné pour quelqu’un – en l’occurrence, si une méthode m’aide particulièrement dans mon activité -, cela ne veut pas forcément dire que dans 100% des cas, cela va avoir les mêmes effets sur vous, et qu’elle va autant vous correspondre. Pour chaque méthode présentée, j’y présenterai sa finalité, et comment ça marche. Cela vous permettra de lire à travers les lignes. Par exemple, pour réaliser les SAVERS du Miracle Morning, vous n’êtes pas obligé de vous lever à 5h du matin. J’en dégagerai l’explication globale, cela vous permettra de vous faire votre propre opinion, pour voir si vous êtes prêts à tester cette méthode. Si c’est adapté à votre situation, votre entreprise, le moment dans votre vie où vous voulez l’utiliser, à vous en tant que personne…

Autre précision, quand je parle de méthodes organisationnelles, il ne s’agit pas nécessairement d’outils informatiques. Dans ces articles, je peux parler d’outils technologiques, mais cela restera très ponctuel, pour illustrer des méthodes, si besoin. En aucun cas, ce blog vous détaillera les fonctionnalités d’un outil digital. Ces articles auront plutôt une vocation à comprendre le fonctionnement, l’objectif d’une méthode, et ses cas d’usages. Libres à vous de choisir l’outil technologique qui vous correspondra, s’il y en a. Pour cela, vous pourrez aller regarder sur d’autres sites, ou en demandant autour de vous. Donc, si je cite un outil technologique, ça ne le sera qu’à titre d’illustration, parce qu’il me semblera que cela sera nécessaire pour comprendre la finalité d’une méthode. Mais ne vous sentez pas frustrés, je vous le dis d’entrée de jeu, je n’irai pas plus loin dans l’explication du fonctionnement d’outils informatiques, et ce de façon totalement volontaire, et assumée. Je préfère me focaliser sur la finalité de la méthode, que le fonctionnement d’outils. Qui ne sont pas ma spécialité, ni mon expertise. Je laisse le soin à d’autres personnes de vous faire leur retour d’expérience, ou même aux créateurs de ces outils pour vous les expliquer mieux que moi. D’autant plus, qu’expliquer le fonctionnement d’un outil aurait une durée de vie limitée, étant donné que les outils technologiques évoluent avec le temps. Alors que la finalité d’une méthode reste.

Pour illustrer tout cela, je vous propose cette belle citation :

« Quant aux méthodes, il peut y en avoir des millions et davantage, mais les principes sont peu nombreux. L’homme qui comprend les principes peut sélectionner avec succès ses propres méthodes. L’homme qui essaie les méthodes en ignorant les principes est sûr de rencontrer des problèmes. »

Harrington Emerson

Maintenant que les bases sont posées, je vous propose quelques rapides astuces générales, en termes d’organisation d’activité. Ces astuces sont principalement issues d’ateliers collectifs que j’ai animés. Ils résultent donc des échanges des participants, sur leurs pratiques. Plusieurs tips remontent souvent. Ne s’appuyant pas sur une méthode spécifique, je vous les propose ici en vrac, dans cet article.


Gestion de vos tâches

Se fixer des échéances

La différence entre un rêve et un projet
C’est une date

Walt Disney

Si vous voulez voir vos actions avancer, rien de mieux que de se fixer une échéance. La loi de Parkinson indique que plus on a le temps pour effectuer une tâche, plus cette tâche prend du temps. Alors, autant se fixer d’entrée de jeu une échéance de fin. Et j’ai bien dit échéance, de fin. Des fois, on peut être tenté de se noter une date, qui correspond au début de la tâche. Pensez en termes d’échéance de fin aussi.


Établir un plan d’actions

Vous vous lancez sur un grand projet, où vous ne voyez pas le bout. Etablir un plan d’actions vous permettra de découper vos actions en petites tâches actionnables, et de voir l’avancée du projet. Votre plan d’actions pourra au minimum inclure les informations concernant le :

  • Quoi : La finalité. On voit où on veut aboutir.
  • Comment : Les tâches à effectuer. On voit concrètement ce que vous devez effectuer. Pour un Quoi, il peut y avoir plusieurs Comment.
  • Qui : Les parties prenantes concernées. Pour les projets où vous êtes plusieurs, pensez à différencier, les personnes qui sont responsables de l’exécution de la tâche, et celles qui la réalisent. Nommez bien ces personnes, et ne mettez pas « Service untel », où finalement personne n’est responsable.
  • Quand : L’échéance de fin. Préférez un format JJ/MM/AA, pour pouvoir être précis. Au lieu de « Dès que possible », ou « Le plus rapidement possible », ou « 1er trimestre »

Ce sont, pour moi, les informations les plus importantes à indiquer sur un plan d’actions. Après, vous pourrez ajouter d’autres informations, si besoin :

  • Où : Si certaines notions de lieu sont importantes à ajouter, pour comprendre l’action à effectuer.
  • Pourquoi : Pour expliquer certains éléments qui en auraient besoin. Utile notamment, si vous partagez ce plan d’actions avec d’autres personnes.
  • Combien : S’il faut préciser des nombres, que cela concerne des coûts, ou même des nombres de personnes impliquées dans le projet, ou autre….
  • Avancée de l’action : Si vous voulez indiquer de façon textuelle type : « JJ/MM : X a fait ça ». Ou de façon illustrée avec un camembert, qui montre l’état d’avancement à, par exemple, 0 – 25 – 50 – 75 – 100 % d’avancement.
  • Validation : Si vous avez besoin de préciser que telle action doit être validée par untel, avant de vous y lancer par exemple. Vous pourrez indiquer ici, quelque chose comme : « Validé », « En cours de validation », « A soumettre pour validation »…
  • Commentaires : Si vous souhaitez ajouter des précisions spécifiques complémentaires.

Lister et timer les tâches

Pour aller plus loin sur le plan d’actions, une fois que vous avez listé les tâches – votre Comment est bien enrichi -, pour déterminer une échéance de fin, vous pouvez leur affecter un timing.

Ce timing prendra en compte plusieurs éléments :

  • La durée de traitement : Combien de temps vous prenez pour effectuer une tâche ? Généralement, vous avez la main sur cette durée, étant donné que c’est vous qui effectuez l’action.
  • Le délai d’attente : Combien de délai y a-t-il – s’il en existe un -, entre deux tâches ? Généralement, vous n’êtes pas maîtres à 100 % de ce délai. Parce que souvent, il dépend d’une autre personne à qui vous avez envoyé le dossier, et pour lequel vous attendez un retour. Vous pouvez néanmoins, lui demander une échéance, à laquelle il pourra revenir vers vous au plus tard, pour vous organiser au mieux pour la suite.

Chronométrer les tâches non productives

Cette astuce ressortait souvent quand des participants s’exprimaient sur le fait qu’ils avaient l’impression de ne pas avoir le temps de faire d’autres choses. N’avaient-ils pas le temps, ou ne prenaient-ils pas le temps ? Et c’est là toute la différence entre être occupé, et être productif. Dans ce cas, cette astuce s’applique pour toutes ces activités que vous faites de façon quasi automatique, sans y prêter attention, et qui ne semblent pas nécessaires, mais qui vous prennent du temps.

La première étape consiste à prendre conscience de toutes ces actions. Cela peut être le fait de prendre votre téléphone, et passer 10 minutes à surfer sur les réseaux sociaux après déjeuner. Bref toutes ces petites choses, qui mises bout à bout, vous grignotent du temps, et finalement, ne vous apportent pas grand-chose.

Une fois que vous en avez pris conscience, vous pouvez les chronométrer, pour voir à peu près combien de temps vous pouvez gagner.

Et enfin, vous pouvez, pour les tâches que vous souhaitez, et pour le temps que vous souhaitez, décider de remplacer ces quasi réflexes, par d’autres tâches, que vous mettez de côté depuis quelques temps.


Diviser en sous-tâches

L’importance de détailler la tâche, quand elle vous parait trop grande ou trop flou. Vous pouvez la découper en plusieurs petits morceaux, de sorte que ces sous-tâches vous paraissent totalement à votre portée. Et que vous pourrez facilement les répartir dans le temps. Ainsi, vous aurez, en plus, l’impression d’avancer. Vous aurez réalisé des sous-tâches. Et mis bout à bout, vous aurez atteint l’objectif initial, par ces petits pas.

Vous savez comment fait-on pour manger un éléphant ?

En le mangeant une bouchée à la fois.


Réaliser tout de suite des tâches qui prennent moins de 2 minutes

Si une action vous prend moins de deux minutes à faire, appliquez la règle des deux minutes. Faites-le tout de suite sans le planifier. Cela vous prendra plus de temps de le noter quelque part, de le planifier, ou de le laisser traîner dans votre tête – qui vous prendra de la charge mentale -, plutôt que le faire là tout de suite. Et après on n’en parle plus.


Se noter des tâches importantes dans l’agenda

Pour être sûr de ne pas oublier certaines tâches importantes, vous pouvez les noter. Vous aurez déjà déchargé votre mental de devoir absolument penser à ça. Ça c’est la ceinture.

Aussi, le fait d’écrire, vous permet de mieux ancrer – encrer – cela. Ça c’est la bretelle.

Et pour ajouter le parachute, vous pouvez l’apposer dans un endroit que vous êtes sûr de voir. Cela peut être dans votre agenda, Si vous utilisez un agenda électronique, alors vous pourrez même recevoir un rappel. Ou sur un post-it que vous accolez dans l’entrée, sur votre frigo, dans vos toilettes. Bref, à un endroit où vous le verrez forcément.


Commencer par les tâches les plus stressantes, fastidieuses

Après avoir parlé de manger un éléphant, avez-vous déjà avalé un crapaud ?

C’est le titre du livre de Brian Tracy, où il explique comment ne pas remettre des tâches au lendemain.

Il part du principe qu’une fois qu’on a accompli très tôt dans sa journée les tâches les plus compliquées, on peut continuer sa journée sur de bonnes bases. Petit, à table, il devait être du genre à garder le meilleur pour la fin. Commencer par le plus difficile, vous donnera comme une sensation de libération, au lieu de vous trimballer le « boulet » de ces tâches toute la journée.


Gestion de votre agenda

Enregistrer ses rendez-vous personnels

Cela concerne plutôt les personnes qui n’utilisent l’agenda que pour les rendez-vous professionnels. Si vous êtes à l’aise avec cet outil dans la vie professionnelle, pourquoi ne l’utilisez-vous pas dans votre vie personnelle également ?

Si vous ne souhaitez pas organiser votre vie personnelle, comme votre vie professionnelle, je peux l’entendre. Mais si vous arrivez à un stade où vous n’arrivez plus à vous y retrouver, vous pouvez tout à fait enregistrer vos rendez-vous personnels dans un agenda. De sorte à vous souvenir que samedi à 15h, vous devez emmener le petit dernier à sa compétition de football.


Se fixer des plages de rendez-vous personnels

Pour tendre vers un équilibre professionnel et personnel, vous pouvez vous fixer délibérément des créneaux dans votre agenda, pour des activités personnelles. Ou même des créneaux que vous bloquez, si d’autres personnes ont accès à votre agenda, pour des travaux de fond, sur lesquels vous ne souhaitez pas être dérangés.

Votre agenda vous sert à noter les rendez-vous avec d’autres personnes. Vous pouvez penser également à vous bloquer des plages horaires pour des rendez-vous avec vous-même.


Mixer agenda professionnel et personnel

Sur cette astuce, lors des ateliers, il y avait un peu de tous les avis. Pour autant, en tant qu’entrepreneur, la plupart du temps, les participants étaient quand même d’accord sur le fait que de n’avoir qu’un seul agenda, qui mixe les événements professionnels et personnels, permettait d’être sûr de ne rien chevaucher.

Alors si vous souhaitez être libre de pouvoir aller chez le coiffeur un mardi à 15h, essayez de mixer vos agendas pros et persos. De cette façon, vous serez assurés, de ne pas vous mélanger les pinceaux.

En revanche, si vous vous fixez des plages de travail définies à l’avance, et les mêmes toutes les semaines, cette astuce n’est pas forcément adaptée. Vous savez que tel jour à telle heure, vous serez soit au travail, soit en train de vaquer à une libre occupation.


Déterminer un code couleur par activité

Si vous êtes plutôt visuel, vous pouvez organiser votre agenda en y notant vos rendez-vous avec des codes couleurs. Si vous utilisez un agenda papier, vous pouvez écrire de différentes couleurs, ou même surligner vos rendez-vous de différentes couleurs. Si vous utilisez un agenda électronique, normalement votre outil d’agenda, vous propose d’y ajouter des étiquettes de couleur. Le nom de l’option dépend de votre messagerie.

De cette façon, vous pourrez avoir un rapide aperçu du type de rendez-vous que vous avez le plus ces derniers temps. Plutôt des rendez-vous de prospection, ou des rendez-vous avec des actuels clients, ou des rendez-vous avec des futurs partenaires … ?


Se fixer des horaires, rythmes de travail

Être entrepreneur c’est être libre de choisir des horaires, ses rythmes de travail. Et qu’est-ce que ça fait du bien. Mais, à vouloir avoir trop de liberté, elles peuvent prendre le dessus sur nous, et complètement nous décaler. Pour éviter cela – et si cela vous pose problème évidemment -, vous pouvez vous imposer des horaires de travail, et un rythme de travail qui vous conviennent.

Pas obligé que ça soit les mêmes tous les jours. Vous pouvez adapter selon vos envies du moment, et les nécessités de votre activité. Mais se fixer cela d’entrée de jeu – le matin, par exemple -, vous permettra de moins déborder. On en revient à la loi de Parkinson, citée plus haut. A ne rien vous fixer, vous aurez largement tendance à déborder.

Être entrepreneur ce n’est pas forcément ne plus avoir de contrainte, mais c’est choisir ses contraintes. Fixez-vous les vôtres.


Faire sa to-do list du lendemain, la veille au soir

Si comme moi, et comme la plupart des participants des ateliers que j’ai animés, vous étiez du genre à faire votre cartable la veille au soir, vous pouvez conserver cette habitude. Et alors que vous êtes encore dans le bain, pensez, avant de quitter votre journée, à lister ce qui vous attend pour le lendemain.

Ainsi, lorsque vous commencerez votre journée, vous saurez exactement ce que vous devez faire. Sans avoir besoin d’attendre un éventuel petit délai de mise en route de votre cerveau.

Sans pour autant calibrer cela à la minute près, vous pourrez lister les principales tâches à effectuer. Et ajuster au besoin, selon les éventuelles urgences qui auraient pu apparaître entre temps.


Compartimenter ses activités

Comment est-ce que vous gérez vos activités ? Vous êtes du genre à avoir une énorme to-do list qui porte le nom de votre entreprise ? Ou à avoir compartimenté vos activités en plusieurs rubriques ?

Pour ma part, j’ai une rubrique Production, une autre Prospection, Communication et Back-Office – qui est un peu le fourre-tout pour caser tout le reste -.


Gestion de votre temps

Identifier les voleurs de temps

En lien avec la précédente astuce sur les tâches non productive, on peut parler également des voleurs de temps. Ce sont toutes ces choses que vous faites, mais qui ne vous font pas gagner de temps.

On peut citer le multitasking – le fait de réaliser plusieurs tâches en parallèle -, les réponses instantanées aux mails, SMS, chats et autres, l’incapacité – ou la difficulté – à dire non, l’absence de priorités…

Tout ceci sont des voleurs de temps, dont vous pouvez dans un premier temps essayer de prendre conscience, avant d’agir dessus.


Connaitre et suivre son biorythme

Avez-vous déjà entendu parler de chronobiologie ? Il s’agit de l’étude de vos rythmes biologiques. Et on est tous différents à ce sujet.

Certains sont plus du matin, d’autres plus du soir. Est-ce que vous préférez faire des tâches de fond seul, le matin, et avoir vos rendez-vous l’après-midi ? Ou même travailler la nuit ?

Bref, à chacun son rythme. Et la bonne nouvelle, c’est qu’en tant qu’entrepreneur, on peut se permettre d’aller à l’écoute de notre propre rythme, et adapter son activité en fonction. Alors sachez être à l’écoute de votre corps, et modulez votre activité selon votre propre rythme.


Couper

Difficile quand on est passionné par son activité. Pour autant, les temps de coupure ont toute leur importance. Tout comme un ordinateur, ou une voiture, qui a besoin de faire reposer son moteur de temps en temps. Qu’il s’agisse de coupures dans la journée, entre deux jours, ou d’une semaine sur l’autre, sachez appuyer sur le bouton pause de temps à autre. Pour votre bien-être, et le bien de votre activité.


Gestion de votre activité

Planifier des sprints de travail

Si vous aimez bien travailler par gros bloc, cette astuce doit vous parler. On dit souvent que l’entrepreneuriat n’est pas un sprint, mais un marathon. Qu’il faut tenir la durée. Pour autant, vous pouvez insérer de temps à autre des mini sprints, de sorte à délivrer quelque chose en peu de temps. Le principe est simple. Vous vous concentrez sur un sujet, et y allouez un maximum de ressources, sur une durée définie. Au lieu d’avancer par micro pas, voire de finir par abandonner.

Pour ma part, selon l’importance des sujets, je peux me fixer des sprints d’un mois, où je détermine un objectif à atteindre. Et cela me permet d’avancer à pas de géants en peu de temps.


Prioriser

Vous en avez surement déjà entendu parler à maintes reprises. Si vous avez une liste de tâches, sans priorisation, vous risquez de vous lancer dans des chantiers moins prioritaires, et vous retrouver bloqué à un certain moment.

Pour prioriser vous avez plein de façons de faire. La plus connue reste certainement la matrice Eisenhower, qui croise le degré d’urgence et d’importance d’une tâche. Libre à vous d’attribuer les définitions d’urgent et important, selon votre activité.

Vous pouvez prioriser d’après des dates d’échéances, si votre action est attendue par une autre personne…

Et de façon très pratique, vous pouvez classer les tâches par ordre de priorité, de haut en bas, en commençant en haut, par les tâches prioritaires. Vous pouvez également leur attribuer des numéros. Certains aimeront ajouter la priorité 0, pour signifier la tâche la plus prioritaire à effectuer.


Automatiser

Cette astuce s’applique pour des tâches sur lesquelles vous êtes déjà intervenu. Vous avez déjà éprouvé le processus, de façon « manuelle ». Mais pour lesquelles vous souhaitez gagner du temps. Vous pouvez alors automatiser certaines tâches.

Pour ce faire, il existe presque autant de façons de faire possibles, que de tâches différentes. Cela passe néanmoins souvent par l’utilisation d’un outil informatique, qui fera le travail à votre place.


Déléguer

Même remarque que sur l’astuce précédente, je vous conseille de déléguer des tâches, une fois que vous les avez déjà éprouvées. Cela vous permettra d’être bien clair, en termes d’attendus que vous indiquerez, au début, à la personne à qui vous déléguez. Et également, de savoir de quoi elle parle, si elle vous pose des questions, en cours.


Avoir un partenaire de responsabilité

Vous le savez, je suis convaincue de la force du collectif. Alors, pour gérer vos activités de la meilleure manière qui soit, je vous conseille d’avoir un partenaire de responsabilité. En plus de vous motiver à avancer sur les tâches que vous lui aurez partagé, vous pourrez obtenir son regard extérieur sur ce que vous faites.


Accepter l’imperfection

Aussi bien pour votre bien-être mental, que pour faire avancer votre activité, essayez d’admettre que quoi que vous fassiez, cela ne sera jamais parfait. Tout comme il n’existe pas d’étape d’arrivée pour être productif, il n’existe pas de point d’arrivée à la perfection. Adoptez plutôt l’amélioration continue. Lancez ce que vous avez à lancer, une fois que les bases sont posées. Cela ne restera pas comme ça pour toujours. Vous pourrez améliorer au fil de l’eau. Et d’ailleurs, les améliorations que vous apporterez en vous étant lancé, ne seront peut-être pas les mêmes, que celles que vous auriez apporté, si vous ne vous étiez pas lancé. En tout cas, elles correspondront aux besoins du marché, parce que vous l’aurez éprouvé. En plus, votre vision de la perfection, n’est peut-être pas la même que la vision de la perfection d’autres personnes. Donc autant se lancer le plus rapidement possible.


Célébrer les victoires, se récompenser

Il est aussi important de prendre le temps d’améliorer son processus au fur et à mesure, pour l’adapter aux attentes. Que de savoir célébrer ses victoires. C’est aussi bénéfique pendant le travail, qu’après. Pendant le travail, cela permet de se motiver à atteindre l’objectif. On sait qu’il y a cette récompense au bout. Après une longue phase de travail, cela redonne un coup de peps.


Et sur la forme

Pour terminer cet article, je vous partage ici, sans aller trop loin dans l’explication de chacune, quelques façons de faire que vous pouvez utiliser pour gérer votre activité. Elles vont de la façon la plus créative, à la plus formalisée. Comme indiqué en introduction, libre à vous de choisir celle qui sera la plus adaptée à vous, et à votre activité. Vous pouvez prendre des idées de l’une, et les mélanger avec des idées d’autres, pour l’adapter à votre sauce. Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, je vous laisse le soin de faire vos propres recherches.


Le bullet journal

C’est une méthode d’organisation personnalisable, qui permet d’organiser des calendriers, des listes, des rappels, etc, dans un même carnet. Vous êtes totalement libres d’écrire, de dessiner, d’organiser ces éléments à votre sauce. Vous pourrez trouver sur internet des exemples de visuels, que vous pourrez vous approprier. Vous partez d’un cahier vierge, ou presque, et vous décidez de sa propre organisation.


La carte mentale

Aussi appelée carte heuristique, ou carte cognitive, il s’agit d’un schéma qui est supposé refléter le fonctionnement de la pensée. Un peu comme un arbre qui a plusieurs racines, vous pourrez mettre en lumière des liens qui existent entre un concept, et les informations qui lui sont associées.


Le kanban

Ce terme vient du Japon, il signifie « étiquette ».  Vous pouvez répertorier en un tableau la liste des tâches, et les faire glisser dans des colonnes du type : « A faire », « En cours », « Fait ». Cela donne un aspect visuel, et mouvant des actions.


Les agendas préremplis

Il existe sur le marché une foultitude d’agendas avec des cases préremplies. Pour ma part, au tout début de mon expérience entrepreneuriale, j’avais découvert le M3 Journal. Cela m’a permis d’organiser mes tâches au mieux, par une répartition de mes projets au trimestre, au mois, et à la semaine. Tout en partageant mes objectifs avec une partenaire de responsabilité, avec laquelle on se fixait des récompenses.


Comme je le disais en introduction, libre à chacun de s’approprier les conseils qu’il souhaite, et de les adapter à son propre contexte.


Et vous, quelles sont vos astuces pour organiser votre activité d’entrepreneur au quotidien ?


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A bientôt,

Antonella
Facilitatrice de développement entrepreneurial à impact


Avec DevCo, je contribue à la pérennisation et à l’accélération du développement des entreprises à impact positif.

Ces articles de blog vous permettent de trouver de l’inspiration pour développer votre état d’esprit entrepreneurial, et des bons plans pour développer votre entreprise.


Définissez enfin la méthode d’organisation adaptée à vous et à votre activité


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